Palais O'Atlas

Le trajet pour venir de la Ville Rouge n’est pas long mais il emmène loin, très loin. En une vingtaine de minutes de voiture, le monde disparaît et la nature reprend ses droits. La route, sublimement éclairée d’un soleil couchant naissant, file à travers les contreforts de l’Atlas. Des champs d’oliviers à perte de vue, des bougainvilliers à profusion, un troupeau de chèvres, une charrette, des enfants… Le spectacle est étonnant. Et subitement, nous sommes transportés devant les portes du Palais O’Atlas.

Un conseil, ne cherchez surtout pas son équivalent dans la Ville Rouge, ni même au Maroc, le Palais O’Atlas n’en a pas. Laissez-vous seulement porter par la magie des lieux.

Une oasis d’un Luxe inouï, installée au cœur d’un site paradisiaque. Le marbre noir qui habille le sol de l’incroyable piscine hollywoodienne, donne immédiatement le ton de la visite. La fière allure des palmiers qui l’entoure s’en trouve magnifiée. Magique. Des effluves d’eucalyptus et d’orangers embaument les environs.
Ici, la construction révèle une étonnante fusion de tradition et de modernité avec d’une part, une décoration artisanale faîte de meubles sur mesure (qui feraient pâlir moult architectes et designers), d’ornements raffinés et d’élégance certaine, et d’autre part, une conception à la pointe de la technologie. Les Suites Prestiges sont bluffantes. Carrément irréelles. Au-delà de mes attentes. Et vous qui me lisez, vous connaissez l’Exigence notoire de ces dernières.

Tant il est vrai que le bruit est devenu l’un des fléaux de notre époque, le silence qui règne dans les 100 mètres carrés de ma Suite en fait un jardin d’Eden. Miracle ? Pas du tout. Volonté prioritaire de nos fabuleux hôtes. Il ont su avec beaucoup d’intelligence et un soupçon de clairvoyance miser sur l’intimité des espaces de chacun. Bravo.
Magistrale est la vue de mon nouveau pied-à-terre. L’Atlas trône de ses multiples atouts. Ses sommets blancs invitent au voyage. Pas certaine du tout de vouloir partir, là tout de suite, à leurs féeriques ascensions. Par contre, je vous l’avoue, l’odyssée orientale que propose le providentiel Spa de l’établissement, me fait très envie. Je succombe vite aux tentations. Très vite. Le père de mes enfants a déjà sorti son dernier club. L’appel du green n’attend pas.

Je m’abandonne aux mains expertes d’une masseuse surdouée (je l’ai trouvée. Elle existe). J’en oublierais presque de dîner. Mais, les propositions plus qu’alléchantes de la carte me font changer subitement d’avis. Nous nous embarquons alors dans une aventure culinaire à travers l’histoire et les territoires de la cuisine marocaine (les pastillas et les briouates sont à tomber).

Un selfie aux enfants s’imposent. La réponse est immédiate. La prochaine fois, ils votent oui.