Toulouse sans la Place du Capitole, c’est un peu comme New-York sans Times Square, Paris sans la Tour Eiffel… Ça n’est définitivement plus la même chose. Mais que serait Toulouse sans Le Grand Balcon **** ?
Le Grand Balcon ****, c’est d’abord un hôtel mythique d’entre-deux-guerres, où logeaient les mécaniciens et pilotes du feu « Aéropostale ». Alors, quand ils ne transperçaient pas les airs, Antoine de Saint-Exupéry ou encore Jean Mermoz y faisaient escale. En ces lieux, l’architecte-décorateur Jean-Philippe Nuel, qui collectionne les rénovations d’hôtel comme on collectionne les trophées, a de nouveau posé sa griffe, précise, aiguisée, élégante et artistique. Préserver l’existant et imprimer ce souffle de modernité nécessaire ? Qu’à cela ne tienne, mission remplie !
Parfaitement sibyllin de prime abord, mais limpide quand on en pousse la porte. Oui, ici les luminaires sont comme des astres suspendus dans le ciel, les leds évoquent l’ambiance d’une piste d’atterrissage dans les couloirs et les rideaux d’organsin rappellent le doux flottement du brouillard. Les chambres, quant à elles, arborent sur leurs murs de splendides images de ciels aux nuages cotonneux. Finalement, les nuages n’ont jamais été de meilleures compagnies qu’entre les murs du Grand Balcon ****.
Ici, on ne dessine pas de moutons sur les murs, mais on se la joue volontiers… Petit Prince !