Ramo d'Aria

Pour Goethe, « on ne peut se faire une idée de l’Italie sans voir la Sicile. C’est en Sicile que se trouve la clé de tout. » Quand j’ai dit ça à ma fille, elle a immédiatement lâché ses crayons. On a aussitôt sauté dans un avion, direction Ramo d’Aria, à Giarre. Immergé dans une plantation d’agrumes de six hectares, l’hôtel Ramo d’Aria était exactement l’endroit qu’il nous fallait. Nous avons pris rapidement nos aises dans cet ancien chai restauré avec élégance et simplicité. Jouissant d’un décor unique avec l’Etna en toile de fond, il faut dire que cet authentique hôtel dispose de toutes les caractéristiques pour que chacun se sente chez soi.

Avec Anna, nous logions dans une chambre supérieure plus composée d’une petite entrée, d’une charmante chambre, d’une salle de bain avec bain à remous et d’un petit balcon privé. Située au premier étage de l’hôtel, notre chambre devenait un doux refuge à la décoration sobre et contemporaine où Anna prit le temps d’avancer tranquillement sa thèse, envoûtée par le parfum des agrumes. Pendant ce temps-là, je savourais le calme retrouvé sur notre petit balcon privé. D’agréables moments de repos qui me permettaient de profiter de la splendide vue sur la nature environnante. Depuis que nous étions arrivées, nous avions toutes les deux l’impression de revivre. Une sensation de bien-être et de retour aux sources s’emparait de nous. En tout point, le Ramo d’Aria répondait à nos besoins : authenticité, calme et évasion naturelle. Le bonheur commençait dès le réveil : le Ramo d’Aria, c’est la promesse quotidienne d’un copieux petit déjeuner respectueux de la nature et fier de ses produits. Chaque matin, nous salivions devant les œufs bios, les gâteaux faits maison et les fruits frais que nous offrait le petit déjeuner royal. Sans oublier les traditionnels granités qui venaient réveiller nos sens de bon matin !

Passant une bonne partie de la journée à me balader seule, je me perdais entre orangers et citronniers, dans les jardins de l’hôtel, et prenais du bon temps au bord de la piscine située dans la plantation d’agrumes. En fin d’après-midi, Anna me rejoignait. Nous empruntions un vélo à la réception et nous partions cheveux au vent flâner près du littoral. Respirer l’air de la Méditerranée à plein poumon, sentir le parfum enivrant des agrumes et soudain, on se sentait loin du quotidien. Reboostées, nous poursuivions notre folle échappée dans le microcosme naturel de la vallée Nebrodi et Alacantara. Nous sommes tombées sous le charme des villages alentours, Catane et Taormina, qui se trouvent respectivement à 25 kilomètres et à 18 kilomètres de notre hôtel : entre la gastronomie, les rites folkloriques, les ruelles historiques, chaque visite devenait magique. Au fur et à mesure que les jours passaient, nous percions les secrets de la vallée de l’Etna. Plus nous découvrions les richesses de la Sicile, plus nous comprenions pourquoi le célèbre auteur allemand était tombé sous le charme de cette région.

Il faut dire que le Ramo d’Aria est le lieu idéal pour entrer en contact avec la nature sicilienne. Surplombant la mer et les pentes de l’Etna, l’hôtel mêle avec respect design contemporain et authenticité naturelle. En tout point, notre séjour Verychic en terres siciliennes nous a transportées, nous a emmenées loin de notre quotidien. Anna a retrouvé l’envie d’écrire, puisant l’inspiration dans les souvenirs de notre petite escapade au Ramo d’Aria. Quant à moi, le goût du citron encore sur les lèvres, il me suffit de fermer les yeux pour ressentir à nouveau les effluves d’agrumes et le parfum méditerranéen qui flottaient dans les airs du Ramo d’Aria. En effet, Goethe avait raison : « c’est en Sicile que se trouve la clé de tout. »