Hotel Vecchio Borgo ★★★★

Palerme, un nom riche de promesses. Des images de soleil, de places bruyantes où il fait bon se prélasser, d’édifices majestueux, du va-et-vient des passants… Et puis, surtout devrais-je dire, la douceur de l’air, et le plaisir du dépaysement. Direction le « Borgo Vecchio », littéralement le « vieux village », quartier où vivait à l’origine des pêcheurs et des marins, puis des artisans et des commerçants, le tout dans un joyeux melting-pot qui lui a donné son côté typique.

C’est aujourd’hui un lieu très prisé de la jeunesse. Et c’est dans ce quartier, à mi-chemin entre le port et le centre-ville que nous avons découvert notre lieu de villégiature, le « Vecchio Borgo », un charmant hôtel, point de départ idéal pour arpenter la ville. Dès notre arrivée, je me suis empressée de demander tout un tas de renseignements au concierge qui avec un accent charmant m’a donné la liste des incontournables : le théâtre Politeama, édifice du 19ème siècle qui accueille l’orchestre symphonique de Sicile, le théâtre Massimo, un des plus grands d’Europe, rendu mythique grâce à la scène finale du Parrain 3 et aussi la Via Libertà, la Via Ruggero Settimo et la Via Roma, haut-lieu du shopping. De là à dire qu’il a tout de suite repéré mon côté « fashionista » … c’est mal me connaître car je suis aussi ici pour découvrir tous les trésors de l’architecture palermitaine !

En attendant, nous allons poser nos valises dans notre chambre. Surclassés grâce à Verychic, elle est spacieuse et très bien équipée (écran plat, Wi-Fi, mini bar…). La décoration est un mélange de murs colorés et de marbre, de tentures italiennes et de meubles contemporains. Bref, le cadre parfait pour cette escapade sicilienne. Avec seulement 32 chambres, c’est un hôtel plutôt intimiste, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Nous regagnons le hall de l’hôtel et décidons de partir à l’aventure. Je retrouve mon accent italien, mon amoureux a plaqué ses cheveux en arrière. Et si on louait un scooter ? Aucun souci nous dit-on à la réception, c’est comme si c’était fait ! Et nous voilà à sillonner Palerme tels deux jeunes vacanciers ayant laissé derrière eux la grisaille, le travail et quelques enfants…