Baglioni Hotel Regina ★★★★★L

Pour rattraper le retard, je n’ai désormais qu’un souhait : connaître Rome sous toutes ses facettes. L’antique, la renaissante, la baroque, la populaire, la jet-setteuse, la bourgeoise, la noble : je veux tout voir, tout savoir de cette ville merveilleuse. La conjonction de mon humeur romantique et des magnifiques adresses que VeryChic propose régulièrement ont porté mon choix vers un séjour placé sous le sceau du luxe à l’italienne.

Passée la façade Liberty, l’hôtel ouvre ses portes sur l’univers Art déco du hall : carrelages noirs et blancs, colonnades, marbre, escalier monumental, ferronnerie d’art, statues néoclassiques en bronze patiné… À l’étage, la chambre nous accueille dans une ambiance cosy et surannée où les vitraux tamisent le soleil d’hiver. Le lit king size habillé de coton d’Égypte fait écho aux murs crème et ivoire. Le mobilier d’époque alterne les bois précieux et sombres, ébène, Macassar et acajou, les chandeliers à pampilles, cadres anciens et lourdes tentures. Le confort et l’esthétique sont convoqués jusque dans la salle de bain où le marbre prédomine.

Les soins de bien-être mis à notre disposition nous rappellent que le spa by Caschera Spa sera un passage obligé après nos pérégrinations romaines. Ambiance tamisée, musique relaxante et massages experts nous aideront à nous refaire une santé. Si nous en avons encore le courage, nous ferons un crochet par l’espace fitness entièrement équipé. Pour me donner bonne conscience, j’ai emporté une tenue de sport dans mes bagages ! Car Rome ne se limite pas à la splendeur de son architecture. La beauté se trouve aussi dans les assiettes. Et pour nous en convaincre, il suffit de prendre l’ascenseur du Baglioni Hotel Regina *****L. En effet, c’est dans le cadre orientalisant du Brunello Lounge & Restaurant que nous communions avec la tradition italienne, autour d’une cuisine définitivement méditerranéenne, associant innovation et tradition en toute élégance. Encensée par les critiques gastronomiques et distinguée par le Gotha del Gusto, elle est réalisée de main de maître par le chef Luciano Sartori.

Il ne faudrait pas croire que ce week-end à Rome se résume à une série d’agapes et de plaisirs du corps. Le bonheur des yeux est aussi au programme (fort rempli au demeurant !). Pour ne pas trop nous éloigner de notre adresse romaine, nous dirigeons nos pas vers la Domus Aurea, la magnifique demeure de Néron, sans nous attarder sur le Colisée. Nous continuons la visite par le tour du Quirinal, résidence du président de la République italienne, direction la fontaine de Trevi. Nous traversons ensuite la Piazza di Spagna pour rejoindre la Viale della Tinita dei Monti en longeant la villa Médicis. Puis sur la gauche, nous prenons de la hauteur sur la terrasse du Pincio, la vue sur Rome y est superbe. Mes pieds demandent grâce, on gardera pour demain la promenade des jardins de la villa Borghèse et la visite de la Galleria d'Arte Moderna.

Avant de repartir de cette capitale aux mille visages, j’irai revoir le quartier Coppedè. Organisé autour de la Piazza Mincio, ce quartier typiquement Liberty donne à voir de magnifiques édifices du début du XXe siècle comme la villa des Fées, la villa de l’Araignée ou la villa Torlonia. Étrangement, c’est là, dans ce décor baroque et suranné que j’imagine Paolo Conte cherchant l’inspiration, fredonnant quelques notes de Sotto la stelle del Jazz et de Come di. Je souris intérieurement, je viens d’apprendre son prochain passage au Parco Della Musica vers la fin de l’hiver. Rome doit être merveilleuse à cette période, il faut que je consulte VeryChic !