Appart'hôtel Odalys Prado Castellane

Savez-vous que le nec plus ultra, à Moscou ou à Londres est d’avoir des murs badigeonnés façon mas provençal ? En vogue aussi la gastronomie. À New York, une table branchée s’est baptisée Pastis. À Los Angeles aussi. Les boules de pétanque connaissent également un certain engouement. On trouve même des clubs de boulistes jusqu’à Perth en Australie. Le sud de la France séduit. Indéniablement. Et plus précisément sa cité phocéenne. Trois cent vingt jours de soleil par an, des côtes d’une beauté exaltante, une culture riche et contrastée. Depuis sa consécration de capitale européenne de la culture en 2013, elle ne cesse de se réinventer. Elle affiche désormais sa différence avec une certaine insolence qui est loin de nous déplaire. Au contraire.
L’accent a changé, la trilogie de Pagnol a pris des couleurs actuelles, les poissonnières ont même acquis des villas sur la Côte bleue... Je vous rassure, la boisson anisée, le savon et la petite sieste demeurent et persistent. Mais ça, on n’en doutait pas.

Plus qu'une simple ville, Marseille est un voyage.
Le décor grandiose qui l’enserre (reliefs arides et immensité marine) contribue à ce sentiment d'ailleurs. Ajoutez un ciel splendidement bleu, une lumière de début du monde qui a envoûté tant de peintres et un rapport si particulier au temps qu'il se retrouve parfois suspendu… La multitude de ses quartiers enchevêtrés passionne. J’en affectionne un tout particulièrement. Le VIIIe.

Un environnement typique. Étonnamment provençal. Une ambiance méditerranéenne comme on les aime. La légendaire avenue du Prado ne se trouve qu’à quelques mètres. Chaque matin, son étourdissant marché fleure bon les senteurs enivrantes de la région. Quant au célèbre Stade Vélodrome, il suffit d’une dizaine de minutes de marche à pied pour frôler son célèbre gazon. Amateurs (ou pas) du ballon rond, je vous imagine jubiler.

Un espace rutilant (savamment agencé) où le soin du détail vient marquer sa différence, interpelle le visiteur dès qu’il pousse la porte d’entrée. Le studio supérieur (35 mètres carrés) offre tout le confort moderne des adresses qui excellent dans l’art de bien recevoir. Un coin kitchenette (intelligemment équipé) laissera exploser le meilleur du talent culinaire de chacun(e) d’entre nous. La bouillabaisse s’impose.
C’est lumineux, coquet, fonctionnel à souhait. Le lit double se fond merveilleusement dans le décor.
 
Les chocolats sont exquis. Je termine (sans la moindre honte) le ballotin délicatement offert. Dommage pour mon cher et tendre… Grisé par la cité phocéenne, il ne doit plus se rendre compte du temps qui passe. Et vous ?