La Villa Barberino ****, la bellezza, s’apprécie d’abord au gré de ses gracieux jardins à l’italienne avec leurs cyprès et leurs charmilles, leurs fontaines sur lesquelles veillent d’adorables angelots et leurs terrasses ombragées, d’où l’on contemple les pentes du Pratomagno. On s’y attarde pour faire la conversation, échanger quelques balles ou plonger dans les eaux fraîches de la piscine. On y savoure mieux qu’ailleurs le temps qui passe, autour de l’un de ces merveilleux chiantis au nez fruité et à la robe grenat dont recèle la cave, héritage des Lombards.
Ce lieu raconte une histoire, celle d’une terre seigneuriale où se sont succédé des heures fastes puis des périodes d’abandon. Enfin, après s’être refait une beauté, il gagne une seconde vie dont nous sommes les heureux témoins. Comme dans les chambres, où les parois de pierre font revivre le souvenir d’un ancien couvent. Des solides parquets en chêne aux vénérables poutres du plafond, l’évocation du passé est omniprésente. On respire dans ces murs une atmosphère enveloppante et protectrice inondée de lumière.
Le charme de cette vénérable maison se trouve aussi sous les surprenantes voûtes en briques du restaurant Il Tributo, rappelant qu’en son temps, cet espace n’était autre que la cuisine du château. Ici, les amateurs d’authenticité locale s’en remettent aux talents du chef Simone Del Puglia. La Toscane s’invite dans les assiettes sur des accords de truffe, dont c’est ici la spécialité, de sauge, de thym et même de lavande, qui parfume l’agneau de lait. Au dessert, on accompagne le croquant des cantuccini d’une larme de Vino Santo aux reflets ambrés.
Entre tradition et modernité, la Villa Barberino **** constitue le refuge idéal pour savourer une escapade italienne empreinte d’art, d’histoire… et de doux farniente !