Il suffit de lire la presse dithyrambique ou de demander à quiconque connaît Calvi : ici, une seule adresse pour poser ses valises et déconnecter : l’hôtel Villa Calvi. On y vient et revient pour son cadre, sa gastronomie, son spa, ses propriétaires… Que ce soient célébrités ou anonymes, tous parlent à l’unisson : le lieu est magique, unique. Ce pourrait être un hôtel de plus, c’est un hôtel en plus. Un véritable coup de cœur, un hymne à la douceur. Un concept unique, un grain de beauté sur l’île de beauté, qui ne cesse d’évoluer au fil du temps et des saisons : ici une nouvelle aile, là une nouvelle table, ici de nouveaux tableaux, là un récital de musique classique.
On entre dans « la Villa » et ce qui nous frappe d’abord, c’est la vue à couper le souffle : sur la baie et la ville, avec comme point de mire, la Citadelle immuable. Ensuite, il y a l’ambiance, une douceur de vivre toute méditerranéenne. Une Villa, ou plutôt des Villas disséminées dans un parc de trois hectares. On se sent chez soi. Un chez soi cinq étoiles où tout est pensé pour avoir l’impression d’être seul : les piscines sont à l’ombre des pins parasols, les Suites et Chambres se cachent sur tout le domaine.
Elles sont spacieuses, contemporaines, dotées de toute la technologie dernier cri et offrent pour la plupart la vue sur mer. J’aime leur luxe sans prétention, non ostentatoire, à l’image des lieux. Ici l luxe rime avec discrète perfection. Tout n’est que calme et beauté. Quel bonheur le matin de prendre son petit-déjeuner en admirant l’azur de la Méditerranée. Un début de journée qui donne le ton. Ensuite ce seront les transats de la piscine principale, un sublime bassin tout en longueur qui surplombe la baie.
Il est déjà midi, le temps de faire un petit tour dans Calvi, de prendre un verre en terrasse du port, de s’essayer à une petite partie de pétanque sous les platanes, avant de déjeuner à U Callelu, l’annexe de la « Villa », en ville. Une amie corse m’y vantait ses mérites, je confirme que c’est là qu’on y déguste les meilleurs poissons.
Retour à l’hôtel, pour une petite sieste sur la plage privée. Le soleil décline, déjà ! Mon mari file à son cours de tennis, quant à moi je m’offre le luxe des sublimes soins Anne Sémonin du Spa, une ingénieuse combinaison d’huiles essentielles aromatiques et d’oligo-éléments. La carte des soins est exhaustive, personnellement j’ai succombé au « Délice dos, nuque, épaules », suivi d’un soin minéral purifiant du visage. Une mise en forme et en beauté qui me prépare à la nuit calvaise. On commence par un cocktail au Jo’s Bar qui prête ses murs aux artistes coups de cœur de la maitresse des lieux, avant d’aller diner à la Table de Bastien, le restaurant étoilé de l’hôtel, qui fait bien sûr la part belle à la succulente gastronomie corse.
Il fait nuit, les étoiles brillent au dessus de Calvi, il serait l’heure d’aller se coucher. Ou presque. Nous irons boire un dernier verre chez l’incontournable Tao, une institution ici. On y croise des pêcheurs, des marins, des aristocrates et la Jet Set. Winston Churchill, l'Aga Khan, Serge Gainsbourg, Jacques Higelin, Thomas Dutronc… tous viennent y passer des nuits blanches et rendre honneur à la devise du lieu : « Vivez heureux aujourd’hui, car demain il sera trop tard ».
