Tous les habitants de Gozo vous le diront, c’est sur leur île que la nymphe Calypso séduit Ulysse et le retint prisonnier durant sept longues années. Longues ? Je n’en suis pas si sûre, en débarquant du Ferry, lorsque je découvre ce sublime décor sauvage de collines verdoyantes et de falaises abruptes bordant une mer cristalline. M’est avis qu’il n’a pas dû résister bien longtemps, Ulysse, en voyant quelle serait sa prison…
Dès mon arrivée au Ta'Cenc Hotel & Spa *****, je suis surprise par le charme et la simplicité qui se dégagent du lieu : l’architecture du bâtiment principal, qui allie pierre, bois et verre, se marie harmonieusement avec les couleurs chatoyantes du parc fleuri qui l’entoure, et dont les chambres forment comme un petit village parsemé de nombreuses plantes.
Ma chambre est spacieuse et ornée d’un mobilier contemporain.
Le restaurant de l’hôtel, ouvert le matin et le soir, comporte un ravissant patio ombragé où nous accueille le doyen de la maison, un magnifique caroubier vieux de 350 ans ! À midi, une terrasse ombragée par une pergola en roseau, avec vue sur la campagne environnante, accueille les vacanciers qui se restaurent d’une grillade de viande ou de poisson préparée sous leurs yeux. Le soir venu, c’est le chef italien qui prend les commandes.
À Gozo, le dépaysement est tel qu’en deux jours, on s’y sent complètement détendu et ressourcé. Pourtant, on y resterait bien sept jours de plus. Ou sept ans, comme Ulysse.