Au fil du Nil, Le Caire dévoile ses trésors du passé et ses multiples identités aux voyageurs des temps modernes. De la partie musulmane au quartier copte, de l'effervescence du zouk de Khan al-Khalili au silence solennel du musée Égyptien, des splendides maisons à moucharabiehs jusqu'à la pyramide de Khéops, ce voyage me transporte jusqu'au temps des pharaons, que je croyais révolu. Mais en poussant la porte de l'hôtel Kempinski Nile, je vois qu'il n'en est rien…
Posé au bord du Nil, à quelques minutes à pied de la place Tahrir – cœur battant de la capitale égyptienne – l'hôtel Kempinski Nile est un écrin de luxe et de calme. Un camaïeu de beige habille les murs et le mobilier de cet hôtel 5 étoiles, où l'élégance imprègne chaque pièce et chaque recoin.
Lorsque je découvre ma chambre, la Nile Deluxe Suite, je me surprends à divaguer en observant le Nil depuis mon balcon… Je me sens ici une Cléopâtre prête à succomber au plaisir de l'oisiveté. Après un délicieux bain, je m'allonge dans les draps soyeux de mon grand lit. S'il n'était pas si tôt, je pourrais bien dormir tout de suite ! Mais je décide de rejoindre le Jazz Bar où un pianiste joue de belles mélodies, et je succombe à la tentation d'un gin tonic préparé avec un grand savoir-faire. Je prolonge la soirée sur le toit de l'hôtel, au bord de la grande piscine, pour profiter d'un panorama unique sur le Nil. Le cadre est exquis et le temps semble s'être arrêté.
Le lendemain, je suis fraiche comme une rose à mon réveil, mais puisque tous mes caprices sont ici accueillis avec le sourire, je décide de jouer à la paresseuse en me faisant apporter le petit-déjeuner au lit. Le personnel fait preuve d'une gentillesse et d'un professionnalisme comme j'ai rarement vu ! Quant au petit-déjeuner, il est digne d'une reine… Je ne pousserai pas le vice jusqu'à demander, comme Cléopâtre, du lait d’ânesse pour prendre mon bain, mais je me laisse séduire par les soins proposés au spa de l'hôtel. Après un divin massage, la journée de visites peut maintenant commencer… Toutankhamon, me voilà !