Le Pradey ★★★★

La dernière fashion week parisienne annonçait une saison très prometteuse. La capitale, en ébullition, vibrait au rythme de ses nombreux défilés. Toutes les modeuses de la planète étaient au premier rang pour découvrir les dernières tendances. Les fashionistas aussi. Superbes, gracieuses et minces.

Une chose est certaine. La jupe s’impose sur nos gambettes. Le short la suit de près. Très près. Quand aux couleurs, elles explosent de toutes leurs saveurs acidulées. La Parisienne est affirmée, belle et distinguée mais ça… On le savait déjà. Pour honorer une telle réputation, que la réalité dépasse profusément, il nous fallait un pied-à-terre à la hauteur de son prestige.

Ce n’est donc pas le fruit du hasard si nous avons décidé de nous arrêter au numéro 5 de la rue Saint Roch.
Paris chic règne ici en maître des lieux. Bercées par le Louvre d’un côté et les Tuileries de l’autre, les 28 chambres et suites de l’hôtel Le Pradey (et presque autant d’ambiances reflétant l’âme parisienne) représentent à elles seules un véritable hymne à la capitale française. Amoureux inconditionnels de la plus belle ville du monde, tout y est.

Façade haussmannienne (dont l’intérieur a été refait selon les meilleurs canons du modernisme), toit de zinc, boiseries de chêne et béton ciré, sobriété distinguée, couleurs claires et pastel, cascade de gris et raffinement poussé à l’extrême cohabitent en toute harmonie. Les chambres brillent de leurs atours et les suites (une dizaine avec balcon), toutes thématisées racontent l’éloquence de la capitale en trois regards. Les emblématiques monuments, la griffe Hermès (prestigieuse voisine de l’établissement) et l’incontournable Chantal Thomass. Un hôtel conceptuel comme on les aime avec pour seul mot d’ordre… Nous recevoir dans les règles de l’Art.

Je vous imagine perplexe derrière votre écran. Le choix s’annonce cornélien. Je sais. Si cela peut vous aider, j’ai un petit faible pour la Suite Louvre. Le champagne délicatement offert est exquis. Délicieusement exquis. Ne me dîtes pas que vous n’aimez pas les bulles.