Il a de multiples raisons qui me font aimer Cannes… D’abord, j’aime pouvoir annoncer à mes collègues « je pars à Cannes pour les vacances » et voir leur visage se décomposer et leurs mâchoires se décrocher ! Sa réputation de station balnéaire la plus chic de France n’est plus à faire, tout comme ma réputation de collègue la plus VeryChic du boulot, de sorte que tous m’imaginent déambuler sur la Croisette et me prélasser dans un palace… Ensuite, c’est une ville qui me donne envie de faire ma valise – ce qui croyez-moi, relève de l’exploit – car j’aime y mettre seulement lunettes de soleil, petites robes et paires de sandales ! Enfin, Cannes combine avec brio le côté « paillettes » et glamour de sa Croisette, le charme typique du sud avec ses étals provençaux et enfin le dépaysement procuré par la vue de la mer !
Ainsi, en arrivant dans les ruelles du Suquet, le long des plages du Midi, entre les étals de Forville… je retrouve cet air de villégiature qui a fait la réputation du « village » au XIXe siècle. Dans le sillage de Lord Brougham - qui après avoir été refoulé à la frontière italienne, y fit construire la sublime Villa Eléonore - toute la noblesse anglaise et l’aristocratie russe y édifièrent de magnifiques résidences secondaires. Là, dans la magnifique baie, aux plages de sable fin, bordée de Palaces ancestraux et de boutiques de luxe, le village nous charme, nous envoûte et nous réchauffe par son soleil cannois toujours de la partie ! C’est donc pour moi chaque année le même rituel : embarquer à bord d’un avion le vendredi matin, sous la grisaille parisienne, pour me retrouver une heure plus tard à déjeuner, les pieds dans le sable, sous le soleil cannois. Une escapade que je recommande à tous, tant elle est salvatrice.
Toutefois il est également de réputation notoire que Cannes compte parmi les plus chères villes de France. Y séjourner, notamment en famille, peut sembler du domaine de l’impossible, sauf si vous faites confiance à VeryChic, qui a trouvé pour vous, le lieu idéal: un appartement, chic, bien situé, une adresse trendy pour ceux qui souhaitent une alternative raffinée et différente de l’hôtel.
En plein cœur de Cannes, à quelques pas de la Croisette, des plages, de la rue d’Antibes, ces appartements modernes et tout confort ont été décorés avec goût par leurs propriétaires, soucieux du bien-être de leurs hôtes. Cuisine équipée, deux chambres, salle de bain avec douche à l’italienne, technologies de pointe, design signé par le génie Starck… Pas de doute, nous sommes bien à Cannes, mais dans un home sweet home. Un pied à terre idéal qui permet de découvrir la ville, à pied.
Le matin, c’est au Marché de Forville, que l’on se rend avec notre panier en osier pour faire le plein de produits frais et locaux. Ensuite, à quelques pas, on flâne dans le Marché des Allées de la liberté : fleurs la semaine, brocante le week-end. Puis vient l’heure d’un petit café ou d’un apéritif. Au choix, les terrasses des ruelles escarpées du Suquet, le plus ancien quartier de la ville, dominé par son donjon, ou les transats des plages privées, qui bordent tout le littoral, des plages du Midi à celles du Palm Beach. J’avoue que j’aime bien déambuler tout le long de la Croisette – admirer les yachts, les palaces, les boutiques de luxe - pour terminer par un petit pastis sur la place de l’Étang, où les irréductibles joueurs de boules se disputent des parties enflammées.
Après un déjeuner italien en terrasse du Vésuvio sur la Croisette - une institution à Cannes -, je laisse mon mari et mes enfants embarquer pour une visite des îles de Lérins. Saint-Honorat et son monastère du Ve siècle, Sainte-Marguerite et son fort légendaire qui aurait abrité l’Homme au Masque de Fer. De l’air iodé et de l’histoire pour eux, pour moi… du shopping. Car Cannes, c’est LA ville des fashionistas. Un concentré de boutiques au mètre carré à faire craquer n’importe quelle réfractaire. Si le long de la Croisette se succèdent grands couturiers et célèbres joailliers, les boutiques de la rue d’Antibes demeurent plus accessibles.
Telle Pretty Woman, c’est les bras chargés de sacs que je rentre dans mon appartement cosy, au bout de la rue d’Antibes, pour me mettre aux fourneaux et régaler ma petite famille d’un diner typique: ce soir, au menu, petits farcis provençaux (chut, je les ai achetés au Marché de Forville, mais ça je ne leur dirai pas)