Moi, quand j’arrive à Barcelone, c’est toujours avec la valise au moins à moitié vide, ayant pris soin de laisser largement la place pour ramener les trouvailles que je vais faire dans la capitale de la mode. Du coup, c’est léger comme l’air et libre comme le vent que je saute dans l’aerobus, le bus qui va me déposer en plein cœur de la ville, plaça Catalunya. Alors oui, j’aurai pu faire simple et prendre un taxi, mais une fois plaça Catalunya, il ne me reste plus qu’à remonter le Passeig de Gracia, prenant déjà le temps de rêvasser devant les vitrines de ses boutiques de luxe, et voilà que quand j’aperçois la « Carrer Mallorca » sur ma gauche, je sais que je suis tout proche de mon hôtel…
Je traverse alors la « Rambla de Catalunya » et sa pléiade de restaurants, ce qui me donne déjà envie de céder aux sirènes de la gastronomie espagnole, et tout juste quelques pas plus loin, j’aperçois la façade de mon hôtel : l’hôtel Balmes. Après un accueil professionnel et souriant, je m’empresse d’aller découvrir ma chambre pour y déposer mes affaires. Une « mission » un peu plus longue que prévue puisqu’en chemin, je me laisse ralentir par les nombreuses sculptures africaines qui attirent mon regard: on dirait bien que mon hôtel se la joue galerie d’art, ce qui – entre nous – n’est pas pour me déplaire.
Couleurs chaudes et mobiliers aux lignes épurées, je dispose ici de tout le confort nécessaire pour une escapade de quelques jours dans la Ciudad Condal. Mais on ne vient pas à Barcelone pour regarder la télévision – les Jeux Olympiques d’hiver eux-mêmes n’étant pas une bonne excuse – et c’est donc logiquement vers le jardin de l’hôtel que je me dirige. Véritable havre de paix en plein cœur de Barcelone, c’est l’endroit où venir pour quelques instants détente au bord de l’eau de la piscine, appréciant un rafraîchissement avant de partir à l’assaut des quartiers alentours.
La Pedrera et la Casa Battló – deux des chefs d’œuvres de Gaudi – sont à quelques minutes, mais mon premier coucher de soleil à Barcelone, c’est devant l’incroyable panorama du Parc Guëll que je veux le voir. De là haut, on comprend tout de suite comment cette ville s’est construite autour de sa célèbre avenue de Las Ramblas, allant même jusqu’à apercevoir chacune des longues avenues qui descendent jusqu’à la Méditerranée. Aussi, on ne peut qu’être admiratif devant la majestueuse Sagrada Familia, elle qui semble jouer avec les rares nuages blancs comme aucun autre monument de la ville…
La soirée avançant et l’appétit grandissant, il est bientôt l’heure de craquer pour un apéritif à la sauce espagnole. Sur la route retour vers mon hôtel, mes yeux sont donc grands ouverts à la recherche de la perle rare, j’entends par là le bar à tapas qui n’est pas un bar à touriste. Pour ça, il faut chercher celui où les tapas se dégustent accoudé au comptoir, dans une ambiance chaleureuse et conviviale comme les espagnols savent si bien le faire.
Après ça, je retrouverai l’intimité de mon hôtel où je m’accorderai un dernier verre au bar – le temps de demander quelques précieux conseils à l’équipe de l’hôtel sur les activités du lendemain – à moins que je ne préfère finalement me détendre dans le solarium ou dans la salle de fitness de l’hôtel. Quoi qu’il en soit, je suis ici en plein cœur de Barcelone et ça, c’est déjà le début du bonheur…