« C'est en revenant à un endroit où rien n'a bougé qu'on réalise le mieux à quel point on a changé » disait sagement Nelson Mandela, et c’est ce que je ressens chaque fois que je reviens en Allemagne. Vivant au Nord-Est de la France, peu de kilomètres me sépare de ce pays riche d’Histoire et de charme, qui garde dans toutes ses villes les caractéristiques que j’aime : une langue dépaysante et une philosophie de vie humaniste partagée par les habitants ; une richesse culturelle, historique et artistique qui nous offre de nombreuses visites ; une gastronomie généreuse (et leurs bières !) ; et des traditions populaires qui ne changent pas… Oui, c’est quand je reviens découvrir et re-découvrir le charme de l’Allemagne que je me rends compte que j’ai changé, car si j’aime toujours autant les visites culturelles, j’aime maintenant choisir avec soin mon petit nid douillet. Avec les années vient l’exigence, et je vous ai déjà parlé de celles que j’avais en commun avec Elizabeth II, Bill Clinton et Nelson Mandela… Alors quand j’ai appris que ces trois-là étaient tombés d’accord sur la qualité et le charme de l’hôtel Steigenberger Grand Hotel Petersberg, situé à Königswinter, je n’ai pas hésité ! Car cela en fait un peu le « traité international du confort », la « convention mondiale du repos » ou « le pacte universel du luxe », non ? Je fais mes valises pour aller le vérifier !
« Je dois être vue pour être crue », a dit Elizabeth II. Mon hôtel Steigenberger Grand Hotel Petersberg pourrait en dire de même… En effet, quand on lit sur le papier que celui-ci dispose d’un emplacement idéal (perché sur la montagne de Petersberg, avec une vue imprenable sur la vallée du Rhin et de Bonn) ; d’un cadre magnifique (un château à l’architecture extérieure splendide et à la décoration intérieure très luxueuse) ; de tous les services qu’on aime y trouver (restaurant gastronomique avec terrasse panoramique, centre de bien-être, Bistro Café, parking etc) et enfin d’une équipe du groupe de prestige Steigenberger (qui a reçu le Certificat d’excellence 2013)… on a du mal à y croire ! Et pourtant, nous ne sommes pas déçus en arrivant !
« Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse » disait Nelson Mandela, et ça y’est, nous sommes enfin dans notre hôtel de rêve, au beau milieu du parc naturel de Seibengebirge, l’un des plus anciens d’Allemagne. Bien sûr que nous braverons les 320 kilomètres du chemin de randonnée du "Rotweinwanderweg", qui nous emmènera à travers collines, forêts et vignes de Bonn à Wiesbaden, dans la vallée du Rhin. Bien sûr que nous affronterons le « Drachenfels » (ou « Rocher du dragon) tel le héros légendaire Siegfried, reste d’un ancien volcan situé sur une colline de 321 mètres d’altitude. Bien sûr que nous ne reculerons pas devant l’offre foisonnante de musées de la ville de Bonn, pour admirer la richesse de l’art et de l’histoire allemands. Bien sûr que nous nous confronterons aux grands compositeurs allemands dans les multiples théâtres des villes environnantes. Enfin, bien sûr que nous résisterons avec acharnement à notre tentation de goûter à tous les délices de la gastronomie de la Rhénanie (puisque la meilleure façon d’y résister, c’est d’y céder…). Impossible is nothing, comme le disait Mandiba !
Mais avant, nous profitons quand même de notre hôtel ! «Parfois, quand les gens sont en situation de stress, ils détestent penser, et c'est le moment où ils ont le plus besoin de penser » disait Bill Clinton, notre troisième prédécesseur au Steigenberger Grand Hotel, et c’est vrai que pour choisir qui de la chambre, du restaurant gastronomique, du centre de bien-être ou du Bistro Café recevra en premier nos faveurs, il faut faire marcher ses méninges… tous les choix sont alléchants, mais à la vue de la décoration splendide du hall, on décide d’aller jeter un coup d’œil à celle de notre chambre ! Mobilier précieux, tissus délicats, tableaux de valeur, collections anciennes des Länder allemands… notre parcours est fait de luxe, de luxe, et encore de luxe, comme on l’aime à VeryChic ! Pas de doute, nous sommes bien dans un château, car notre chambre est royale : entièrement équipée (Wifi, minibar etc.), douillette et avec une belle vue sur le Rhin ou sur le parc.
« Un cœur bon et un bon esprit forment toujours une formidable combinaison » disait encore Mandela, et croiser le sourire du personnel suffit à nous en assurer : d’une gentillesse rare, d’une hospitalité chaleureuse, l’équipe est remarquable, comme dans tous les Steigenberger. Nous sommes gagnés par cette ambiance de douceur, et quoi de mieux pour cela que le centre de bien-être ? Avec piscine, sauna, bain de vapeur, salle de fitness, soins et traitements, celui-ci n’est que douceur et détente ! Et quand les chefs du restaurant gastronomique nous invitent à goûter à leurs plats – locaux et internationaux – on se dit définitivement, comme Elizabeth II à propos des anglais, « ils m’aiment donc vraiment » ! Et cet amour, nous leur rendons bien, en ne laissant rien de nos (nombreuses) et succulentes assiettes… Un régal des papilles, mais aussi des yeux, avec la terrasse qui offre une vue panoramique sur la vallée du Rhin. On achève ce séjour en prenant une boisson face à la cheminée du « Thüringen Hall », un journal à la main, en harmonie avec l’atmosphère cosy et reposante des lieux.
« Après avoir gravi une haute colline, on se rend seulement compte qu’il y a encore beaucoup de collines à gravir » - Nelson Mandela, encore – et c’est ce que nous pensons des massifs de Siebengebirge, qu’on aimerait pouvoir explorer bien plus encore depuis notre petit hôtel de paradis ! Nous décidons donc d’y revenir très vite – car oui, nous aussi nous sommes maîtres de notre destin et capitaines de nos âmes – et que, comme Bill Clinton le disait, « la chose principale est de ne jamais abandonner, ne jamais abandonner, ne jamais abandonner »… Alors non, nous ne t’abandons pas, cher hôtel Steigenberger, ce n’est qu’un au revoir !