Bleu cobalt, turquin et céruléen au large. Bleu cyan et aigue-marine à nos pieds. Un fascinant camaïeu de couleurs irradie Paros, la plus verdoyante des Cyclades. Des kilomètres carrés de bonheur égéen, ourlés par les plus belles plages de Grèce. Notre regard est comme aimanté, par la splendeur des eaux translucides. Autour de nous, une poussière d’îles dessine l’horizon. Un village aux maisons basses, blanchies sous un soleil de plomb, une légère teinte turquoise sur la coupole d’une chapelle, le tout adossé à une colline qui regarde inlassablement l’étendue cristalline qui s’offre à elle. Soyons honnêtes, la carte postale est bien proche de la vérité.
Derrière une porte couleur saphir, nous voilà, dans un charmant jardin où fleurissent menthe, basilic et géraniums, en train de déguster une orange confite accompagnée d’un verre d’Ouzo. Nous sommes au cœur de la Grèce authentique où chaleur humaine, espièglerie et spontanéité retrouve un sens originel.
La vue est vertigineuse. Depuis la terrasse adossée au relief, je suis captivée par la beauté du tableau. Des arcs de roches impérieux flottent sur une mer placide. Le ciel azuré vient y ajouter ses doux reflets. Dans ce merveilleux cadre, se dresse l’Archipelagos Resort Hotel*****. Touché par la grâce divine, l’élégance du lieu s’impose au visiteur. Elégamment perché, la structure s’intègre avec grande justesse, et sans la moindre fausse note au renversant décor naturel.
Un luxe discret, qui se prête subtilement, au jeu d’une douce vie. Entre intérieur et extérieur, les espaces sont préservés et l’intimité de chacun respectée. Une atmosphère minimaliste faîte de confort et d’authenticité. Dès notre arrivée, l’amabilité du personnel veille sur nous. Jamais guindé, toujours disponible, il a su trouver le ton juste.
Décorés dans un style ultra contemporain. Lignes simples et meubles blancs se disputent la vedette. Des touches de couleur ponctuent cet univers quasi translucide. Chambre et salon sont harmonieusement reliés. Un nectar gouleyant et une appétissante corbeille de fruits nous attendent de pied ferme. Je croque dans le fruit défendu, et je n’hésite pas longtemps à ouvrir la bouteille. Je me dirige vers la véranda. Je contemple le splendide coucher de soleil qui décline sur la mer Egée.
Vous qui êtes en train de me lire, qu’attendez-vous pour venir nous rejoindre ? Un conseil, dépêchez vous avant qu’il ne soit trop tard. Rares sont les adresses qui font une telle unanimité. Je vous aurai prévenus !